“Derrière cette aventure se cache une passion. Une passion pour la mode, mais aussi pour une matière : le cuir. Et pour un savoir-faire : la maroquinerie.”
Avant de pouvoir connaître l’histoire de Aïma, il faut d’abord comprendre le parcours de Soukeïna, la fondatrice. C’est dans cet article qu’elle vous racontera comment l’idée de fonder sa Maison lui est venue, et comment est-ce qu’elle s’y est prise.
Il y a 4 ans, je baignais dans un univers totalement différent avec une stabilité financière sans prise de risque. Mais quelque chose me manquait. Ce petit truc qui fait que l’on ne sent pas ses journées passer. Après une longue réflexion, j’ai décidé de faire vivre mon rêve : créer ma propre marque de maroquinerie. Cette décision, je l’ai prise durant un voyage au cours duquel j’ai eu un réel coup de cœur pour une matière noble et vivante, le cuir. N’ayant aucune connaissance sur le sujet, j’ai décidé de suivre une formation pour acquérir les bases de la maroquinerie et de la couture. Grâce à cet enseignement, j’ai découvert l’artisanat français. Ainsi que la signification du verbe « faire » au sens propre du terme.
J’ai donc suivi une formation qui débouchait sur un CAP maroquinerie. Un an plus tard j’étais titulaire d’un CAP en maroquinerie de luxe. Après l’obtention de ce CAP, me voilà artisane maroquinière ! Ce fut une période à la fois effrayante et exaltante. Me lancer corps et âme dans une nouvelle formation et donc un métier qui m’était étranger jusqu’alors, fut une incroyable expérience. Cependant, il ne se passait pas une seule journée sans que je sois assailli par le doute ou la peur, celle d’avoir fait le mauvais choix qui me mènerait à l’échec. J’ai travaillé dur pour intégrer des ateliers prestigieux de maisons de maroquinerie de luxe telles que Moynat ou Goyard.
Et depuis Août 2019, je travaille à plein temps pour AÏMA. J’ai conscience que ce projet est ambitieux et que cela sera difficile. Mais je suis persuadée que j’y arriverai et ce, grâce à vous.
