Plongez au cœur du métier de maroquinier et découvrez les outils indispensables à la création de pièces uniques.
Soukeïna, fondatrice de Aïma, a fait ses armes dans les grandes Maisons de luxe telles que Moynat ou Goyard. Elle a assemblé et réalisé des sacs de grande valeur et le métier de maroquinier n’a plus de secret pour elle. Aujourd’hui elle a le statut d’entrepreneur et d’artisane maroquinière. Pour découvrir le parcours de Soukeïna, nous vous recommandons l’article : Qui se cache derrière Aïma ?
Un métier, un art, une passion.
Pour réaliser des objets en cuir, l’artisan maroquinier se doit d’avoir une âme d’artiste. Il est au cœur du processus de fabrication, et pour certains artisans cela va de la conception à la réalisation de la pièce en passant pat le dessin du prototype. Pour cela, le maroquinier a besoin d’outils qu’il doit parfaitement maitriser. Voici un glossaire des outils indispensables à l’artisan maroquinier.
Cire
Le bloc de cire est indispensable pour poisser, ou cirer, le fil utilisé pour coudre à la main. La cire protège les fils naturels de la putréfaction et de l’usure. Mais elle rend également les coutures étanches et protège le cuir au lors de la couture. En effet, cela évite de cisailler le cuir.
Cire
Le bloc de cire est indispensable pour poisser, ou cirer, le fil utilisé pour coudre à la main. La cire protège les fils naturels de la putréfaction et de l’usure. Mais elle rend également les coutures étanches et protège le cuir au lors de la couture. En effet, cela évite de cisailler le cuir.
Couteau à parer
Le couteau à parer, ou doloire, est un outil qui permet d’amincir la peau ou le cuir. Il est pratique pour les assemblages : coudre 2 pièces de cuir ensemble sans créer de sur-épaisseur mais aussi pour habiller les tranches (rembord) : ainsi l’artisan maroquinier peut replier le cuir sur lui-même et avoir une finition parfaite.
Couteau à parer
Le couteau à parer, ou doloire, est un outil qui permet d’amincir la peau ou le cuir. Il est pratique pour les assemblages : coudre 2 pièces de cuir ensemble sans créer de sur-épaisseur mais aussi pour habiller les tranches (rembord) : ainsi l’artisan maroquinier peut replier le cuir sur lui-même et avoir une finition parfaite.
Griffes
Les griffes à frapper permettent à l’artisan maroquinier de marquer le cuir, de le percer rapidement et proprement pour faciliter le placement de l’alêne (Poinçon qui sert à percer le cuir afin de préparer le passage du fil) au moment de la couture main. Grâce à ce procédé, la couture gagne en régularité. Ces griffes à frapper ont une solidité incroyable en raison du processus de trempage qui leur est appliqué.
Griffes
Les griffes à frapper permettent à l’artisan maroquinier de marquer le cuir, de le percer rapidement et proprement pour faciliter le placement de l’alêne (Poinçon qui sert à percer le cuir afin de préparer le passage du fil) au moment de la couture main. Grâce à ce procédé, la couture gagne en régularité. Ces griffes à frapper ont une solidité incroyable en raison du processus de trempage qui leur est appliqué.
Pige
La pige permet de mesurer l’épaisseur d’un cuir ou de plusieurs couches de cuir. Cet instrument permet à l’artisan maroquinier de prendre des mesures au dixième de millimètre, la plage de mesure étant de 0,1 mm à 30 mm.
Pige
La pige permet de mesurer l’épaisseur d’un cuir ou de plusieurs couches de cuir. Cet instrument permet à l’artisan maroquinier de prendre des mesures au dixième de millimètre, la plage de mesure étant de 0,1 mm à 30 mm.
Plioir (ou lisette)
Cet outil en plastique dur permet, avec sa tête amovible, de lisser le cuir, de le brunir et sert également de plioir lors du formage du cuir. Il permet également de tracer légèrement la peau afin de faciliter le rembordage (pliage des bords amincis des cuirs), de rabattre le bord après encollage et repousser les angles des coutures.
Plioir (ou lisette)
Cet outil en plastique dur permet, avec sa tête amovible, de lisser le cuir, de le brunir et sert également de plioir lors du formage du cuir. Il permet également de tracer légèrement la peau afin de faciliter le rembordage (pliage des bords amincis des cuirs), de rabattre le bord après encollage et repousser les angles des coutures.
Le maroquinier n’a pas besoin de pléthore d’outils. C’est son sens de l’esthétique, sa maitrise de ces outils ancestraux et sa passion pour son métier qui lui permettent de créer des pièces uniques qui feront votre bonheur au quotidien.